Rites funéraires et voyage vers l'au-delà - Collection éditions Atlas - 23 x 29 cm - 135 pages
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Rites funéraires et voyage vers l’au-delà
En Égypte, le mort avait un statut particulier : Par le biais des cérémonies funéraires, il pouvait renaître et accéder à un -« état glorifié ›› qui lui permettait d'agir sur le monde des vivants. Il ne lui était toutefois pas permis d`abuser de ces pouvoirs.
Déclaré « juste de voix ›› par le tribunal d`Osiris, il devait intervenir en conformité avec la maât, la loi d'équilibre du monde, et aider les hommes pieux à lutter dans la vie de tous les jours contre la maladie et les démons.
Ainsi un défunt glorifié (akh] était adoré par des parents qu'il se devait à son tour de protéger. Il arrivait cependant qu'un mort particulièrement prestigieux fût sollicité par des personnes étrangères à sa propre lignée et que son culte prît une ampleur extraordinaire.
Il en était ainsi pour les pharaons et pour certains membres de la famille royale, pour certains sages réputés dans tout le pays, tels Imhotep, architecte de la pyramide à degrés de Saqqarah, ou Amenhotep fils de Hapou, vizir d'Aménophis Ill, mais aussi pour des personnages à la renommée plus locale, comme les nomarques [gouverneurs d`une région).
Pour les familles ou les successeurs de ces derniers, il s'agissait, en donnant une importance accrue à leur culte funéraire, d'augmenter le prestige politique de l`élite locale.